Chargement en cours

Descent of Lunaris : un « Dungeon Crawler » dans l’espace

Ce n’est pas tous les jours qu’un jeu de ce genre est annoncé. Alors, pour tous les amateurs de titres comme Eye of the Beholder ou encore la série des Might and Magic (pour ne citer qu’eux), je me devais de mettre en avant l’annonce du studio indépendant Unison Games qui vient de lever le voile sur son premier titre, Descent of Lunaris, il s’annonce comme une véritable curiosité. Prévu sur Steam en 2026, ce jeu se positionne comme un dungeon crawler à l’ancienne, mais injecté d’une bonne dose de science-fiction psychédélique et d’un système de combat hybride. Oubliez les quêtes épiques et les chevaliers : ici, on s’enfonce dans les entrailles de notre satellite naturel pour faire face à une vérité qui dépasse l’entendement.

Une étrange découverte en 2070

L’aventure prend place en 2070. Une opération minière lunaire bascule dans l’horreur lorsqu’un signal « impossible » émerge des profondeurs de la Lune. Immédiatement, les machines de la base s’animent violemment, massacrant la majorité des occupants. Une équipe d’opérateurs spécialisés est dépêchée sur place pour descendre dans ce monde nouvellement exposé, identifier la cause du désastre et accessoirement, affronter des révélations qui pourraient redéfinir l’histoire humaine. L’exploration n’est pas qu’une question de survie ; c’est un voyage qui interroge la nature même de l’humanité : est-ce que nous cherchons la vérité ou sommes-nous simplement en train d’être guidés vers un destin préétabli ?

Du couloir industriel au cauchemar surréaliste

Descent-of-Lunaris-02-1024x575 Descent of Lunaris : un "Dungeon Crawler" dans l'espace

Descent of Lunaris propose une exploration à la première personne et sur une grille (le fameux grid-based), fidèle aux classiques du genre. Les niveaux, tentaculaires, sont remplis de chemins ramifiés et de secrets. Mais la véritable force du jeu réside dans sa direction artistique. Au fur et à mesure de la descente, les couloirs industriels cèdent la place à des paysages surréalistes. Les environnements évoluent, les structures familières et même des mythologies s’affichent de manière tordue et déformée, transformant l’ambiance, passant de la découverte inquiétante au cauchemar psychédélique. L’interaction avec des personnages énigmatiques, qui peuvent être des alliés, des ennemis ou quelque chose entre les deux, ajoute une couche narrative aux défis de la progression.

Deux styles de combat pour un maximum de stratégie

Le cœur du jeu est son système de combat hybride, fusionnant deux écoles du RPG. À la base, on retrouve des affrontements au tour par tour de style JRPG où la formation de l’équipe, la gestion des compétences et des ressources sont primordiales, un peu à la manière des classiques comme Shin Megami Tensei.

Descent-of-Lunaris-01-1024x575 Descent of Lunaris : un "Dungeon Crawler" dans l'espace

Toutefois, en s’enfonçant dans les profondeurs, les rencontres évoluent vers des batailles tactiques sur grille. Le champ de bataille s’étend, obligeant le joueur à considérer le positionnement, le mouvement et le contrôle de zone. Ces combats, souvent contre de plus grands groupes ou des boss à plusieurs phases, récompensent l’anticipation et l’expérimentation avec les différentes sous-classes et les formations d’équipe. La flexibilité est la clé, car un groupe orienté purement force brute pourrait bien se retrouver en difficulté face à des dangers psychologiques ou environnementaux.

Descent-of-Lunaris-03-1024x575 Descent of Lunaris : un "Dungeon Crawler" dans l'espace

En s’inspirant de titres cultes comme Wizardry et Ultima, Descent of Lunaris promet d’être bien plus qu’un simple hommage. C’est une œuvre qui cherche à propulser l’essence du dungeon crawler dans une nouvelle ère, avec un style visuel et sonore (musique d’artistes underground) qui s’annonce à la fois froid, industriel et profondément dérangeant.

Partagez ce contenu :

Stéphane's avatar

Créateur passionné de Retrogamer.cc. Geek depuis 1977, il partage son amour du rétrogaming et de la tech. Ses madeleines de Proust ? La PC-Engine et la Neo-Geo, toujours branchées sur son écran CRT !