La RetroN GX : Hyperkin s’attaque à la TurboGrafx-16 / PC-Engine, la peur au ventre !

On ne peut pas dire que je sois un grand fan des produits Hyperkin. D’habitude, leurs machines laissent un peu à désirer en termes de qualité et de fidélité. Alors quand j’ai appris qu’une nouvelle console, la RetroN GX, allait débarquer pour faire tourner les jeux de l’une de mes consoles de cœur, la NEC PC-Engine, je dois avouer que ça m’a fait un peu froid dans le dos. L’idée de jouer à des classiques comme Splatterhouse ou R-Type sur un clone, ça m’angoisse un peu. Ceci dit, je ne peux pas m’empêcher de voir le côté positif : la PC-Engine est une machine extraordinaire, une véritable pépite du rétrogaming qui mérite amplement plus de reconnaissance. Si cette RetroN GX peut lui offrir un nouveau coup de projecteur, je ne peux que m’en réjouir. Mais ne nous emballons pas, il faudra sans doute attendre les premiers retours avant de se jeter sur la bête car la sortie est prévue pour le 20 août 2025 sur le site du constructeur.

Une nouvelle vie en 720p pour la PC-Engine et sa petite sœur

Hyperkin, le spécialiste du rétrogaming et des consoles clones, frappe à nouveau avec l’annonce de la RetroN GX. L’objectif ? Permettre aux joueurs de redécouvrir les jeux de la TurboGrafx-16 et de sa grande sœur japonaise, la PC-Engine, sur une seule et même machine. Les fans de ces consoles mythiques, qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo de la fin des années 80, ont de quoi être intrigués. L’une des principales promesses de la RetroN GX est son affichage en 720p HD. Fini les branchements galère sur une vieille télé cathodique (même si moi j’adore ça), les joueurs pourront profiter de leurs cartouches originales sur leur écran moderne. Hyperkin a même prévu plusieurs options pour les puristes : un sélecteur de ratio d’affichage 4:3 et 16:9, ainsi que des effets de personnalisation comme les scanlines pour simuler l’affichage d’époque, ou le lissage pour un rendu plus moderne. Si l’affichage en HD est une évolution notable, le reste de l’offre reste dans le domaine du déjà-vu.

Rendre l’impossible possible (ou presque), sans aucune innovation

La RetroN GX ne s’arrête pas là. Pour rendre les jeux d’autrefois plus accessibles, la console propose plusieurs fonctionnalités bien pratiques, mais désormais classiques sur ce type de machine. On retrouve notamment les quick saves et les save states, permettant de sauvegarder sa progression à n’importe quel moment, même si le jeu original ne le proposait pas. Et pour les moments les plus délicats, Hyperkin a ajouté une fonctionnalité de rembobinage (rewind) de 12 frames. Idéal pour éviter de se faire laminer sur un Devil’s Crush ou un Castlevania: Rondo of Blood. Ces outils, bien que pratiques, sont aujourd’hui la norme sur les consoles clones et les émulateurs. Il n’y a donc pas de réelle nouveauté ici, juste une adaptation de l’existant. La PC-Engine et la TurboGrafx-16 ont malheureusement toujours été des consoles moins connues en Europe, malgré une ludothèque riche en jeux d’action, de shoot’em up et de JRPG. Espérons que cette nouvelle console clone rendra justice à la qualité des jeux originaux et encouragera de nouveaux joueurs à s’intéresser à cette machine culte.
On reste sur nos gardes, mais l’idée est néanmoins séduisante !